L’ESSM en quelques mots….

L’ESSM (Europena Society of Sexual Medicine) qui a célébré son quart de siècle en 2020 est une société scientifique qui dispense un enseignement de Médicine Sexuelle, au moyen de congrès, de webinaires d’un site web, elle permet une certification européenne de Médecine Sexuelle ou de Psycho-Sexologie, c’est la branche la plus dynamique et autonome de l’ISSM.

 

L’histoire commence en 1995, avec le premier congrès de l’ESIR (european society for impotence research) et le congrès de Porto Carras, les thématiques d’alors étaient exclusivement sur la dysfonction érectile, puis ensuite c’est Madrid et Barcelone qui accueillent le congrès.

En 2001 le nom de la société change pour devenir ESSIR (European society for sexual and impotence research) dans un but d’élargissement des thématiques à la sexualité masculine et féminine.

En 2003, le nom actuel d’ESSM est finalement adapté, introduisant le concept de Medecine Sexuelle qui permet d’élargir le champ de la prise en charge de la sexualité en considérant les champs en lien avec la Médecine mais aussi ceux en lien avec tous les autres acteurs, à commencer par les populations.

En 2005 la société comptait 1400 membres et 13 sociétés nationales affiliées, puis 25 en 2009. Le réseau Européen est donc devenu très actif. Les sociétés affiliées sont particulièrement importantes comme relais de soutien de l’ESSM et la diffusion des travaux internationaux à leur membre non anglophiles.

En 2012, le premier examen de « Fellow of European Committee of Sexual Medicine a lieu suivi en 2013 de l’examen commun entre l’EFS et l’ESSM pour les psycho-sexologues (ECPS).

 

Chaque année le congrès de l’ESSM offre aux sociétés nationales la possibilité de réaliser un symposium, la SFMS, crée par J Buvat, a toujours été présente elle a co-organisée des symposiums avec l’AIUS, les sociétés francophones (Suisse et Tunisienne, Canadienne), et même la société portugaise.

Les liens entre l’ESSM et la SFMS sont donc anciens et sont poursuivis actuellement avec la rédaction d’un compte rendu de congrès chaque année, en plus du symposium, nous souhaitons que les membres de la SFMS soit plus nombreux à s’investir dans ces liens privilégiés et aient connaissance des champs d’action nombreux proposés pouvant les aider dans la pratique de leur profession.

 

Béatrice Cuzin